Depuis que Gérard Jugnot a vu en vous le Meilleur espoir féminin, le monde est pour vous un plateau sans frontière.
Dans ce film, vous incarniez une fille de coiffeur qui rêvait de cinéma et ces rêves ont, pour vous, Bérénice Bejo, été exaucés.
Enfant vous vous émerveilliez devant Singin’ in the Rain et Michel Hazanavicius vous a permis de plonger dans cet Hollywood de 1927 avec The Artist, l’un des films français les plus auréolés de l’histoire.
Avant d’incarner ce personnage de Peppy Miller qui vous a valu une dizaine de prix internationaux dont le César de la meilleure actrice, vous aviez déjà parcouru l’Angleterre médiévale avec Heath Ledger dans Chevalier de Brian Helgeland, donné la réplique à Marie-France Pisier sous sa direction dans Comme un avion ou encore tenu tête à Hubert Bonnisseur de la Bath/Jean Dujardin dans OSS 177 : Le Caire, nid d’espions.
Vous n’avez cessé d’inspirer les cinéastes du monde entier. L’Iranien Asghar Farhadi vous permet de remporter un prix d’interprétation à Cannes en 2013 avec Le Passé, le Canadien Ken Scott vous entraîne dans L’Extraordinaire voyage du fakir, l’Américain Brady Corbet vous fait vivre L’Enfance d’un chef face à Robert Pattinson, le Belge Joaquim Lafosse celle de L’Economie du couple et le Breton Fred Cavayé vous invite à entrer dans Le Jeu avec Stéphane de Groodt et Roschdy Zem.
Vous croisez la filmographie des Italiens Marco Bellochio (Fais de beaux rêves) et Sergio Castellitto (Il Materiale emotivo) et vous tournez aussi en Argentine, votre pays natal, avec Pablo Traper dans La Quietud.
A l’affiche en octobre de L’Homme de la cave avec François Cluzet, vous serez l’année prochaine dans Z (comme Z), une comédie horrifique de Michel Hazanavicius.
Et comme cette année, le Dinard Festival du Film Britannique fait entrer le cinéma de genre en compétition, nous sommes très honorés que vous acceptiez de tenir le rôle de présidente du jury de notre 32ème édition.